top of page
Aucune intelligence artificielle n'a été utilisée dans la conception de ce blog
Rêves algorithmiques: l’IA et l’avant garde-artistique
Cet essai explore la manière dont l'IA redéfinit les frontières de la création artistique tout en soulevant des enjeux philosophiques profonds. À travers une approche interdisciplinaire mêlant philosophie esthétique, histoire de l'art et analyse technologique, j’examine si l’intégration de l’IA dans le processus créatif peut encore permettre à l’œuvre d’art de rester émancipatrice, ou si elle devient un simple produit de consommation dans l'industrie culturelle.
En m’appuyant sur des penseurs contemporains comme Anne Alembert et Bernard Stiegler, ainsi que sur la critique adornienne de la Kulturindustrie, je démontre comment les œuvres-IA, à la fois fascinantes et inquiétantes, reflètent les tensions entre autonomie artistique et conformisme technologique. À travers des exemples concrets, notamment les œuvres du Studio Refik Anadol et de l’artiste Igi Lola Ayedun, je montre que l’IA ne se limite pas à un outil, mais agit comme un agent qui restructure les relations entre artiste, œuvre et public.
En réconciliant la pensée adornienne avec les potentialités de l’IA, je suggère que l’œuvre-IA peut transcender son statut de marchandise pour devenir un catalyseur de nouvelles expériences esthétiques et un outil de libération des représentations, à condition que nous allions chercher l’altérité dans son appréhension.
Ce mémoire invite à repenser l’art à l’ère numérique, en interrogeant les limites et les promesses d’une technologie qui, tout en stimulant l’imagination, risque d’altérer les fondements mêmes de la création humaine.

bottom of page